Je vous le dis, chez les nomades mongols et chez les Mongols tout court, tout est bon dans le mouton. L’hiver surtout, c’est l’une des viandes qui nourrit le mieux. Nous avons eu la chance ( ?) d’assister à la mise à mort et au dépeçage du mouton. Celui qu’on nourrissait encore la veille a été choisi pour nous réchauffer. Un des deux frères de la famille a enfoncé son poing vers le cœur de l’animal encore vivant et lui a arraché une artère. Une minute de secousses et d’yeux révulsés plus tard, feu le mouton. Alors, la bête encore chaude, Byambadai, c’est son nom, a commencé à lui arraché la peau. Méthodiquement et proprement. En la découpant légèrement avec un fin couteau, avant de tirer dessus. A en choper des suées. La peau sera vendue en ville. Puis vient le découpage intérieur, là je vous passe les détails, mais, à part les litrons de sang et les crottes comprises dans l’intestin, tout est trié et gardé pour un usage bien défini. Les tripes sont dégustées après cuisson, peu importe l’heure. Viendront ensuite les gigôts, cotelettes. Les poumons peuvent aussi servir à faire un sac.
Personnellement, j’ai totalement saturé du mouton en Mongolie. En une semaine, moi qui n’aimais déjà pas ça, je ne le pouvais plus le voir en couleur. En soupe, en raviolis, en beignets, bouilli, grillé… ça peut être bon, mais c’est parfois très écoeurant. Il faut avoir l’estomac bien accroché dans les steppes, on ne chipote pas. La nourriture a du goût, un goût de mouton, quoi.
Luce
Personnellement, j’ai totalement saturé du mouton en Mongolie. En une semaine, moi qui n’aimais déjà pas ça, je ne le pouvais plus le voir en couleur. En soupe, en raviolis, en beignets, bouilli, grillé… ça peut être bon, mais c’est parfois très écoeurant. Il faut avoir l’estomac bien accroché dans les steppes, on ne chipote pas. La nourriture a du goût, un goût de mouton, quoi.
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