lundi 11 avril 2011

Beijing au jour le jour -1


Rendez-vous est pris le lendemain tôt pour aller place Tian’anmen et à la Cité interdite attenante. Petit dej copieux à l’auberge et puis on décolle. La veille et ce mardi 5 sont fériés, c’est la ‘fête’ des morts, Yuan ne travaille donc pas, c’est férié. En arrivant place Tian’anmen, on comprend d’instinct que quelque chose n’est pas normal. La place est noire de monde, comme s’il y avait un coup d’Etat.



En fait, c’est parce que c’est férié justement, les Chinois n’ont rien trouvé de mieux que de venir rendre hommage à Mao dans son ‘maosolée’ (il y a aussi un mausolée avec la momie réelle de Lénine sur la place rouge à Moscou, et je réalise là qu’on est en train de boucler le périple du transmongolien Moscou-Pékin).

Partout pour accéder à la place, des files d’attente monstrueuses. Contrôle des sacs, cela va prendre des heures, la police est partout, en uniforme, en civil, derrière les écrans de contrôle des caméras de surveillance et derrière les barrières qui quadrillent la place. Ce n’est pas une légende, la place Tian’anmen est certainement la place la plus surveillée du monde. La démonstration en est faite sous nos yeux.

On passe notre chemin. Direction la Cité interdite à peine plus loin. Couleurs primaires vives, temples construits en symétrie, ampleur du lieu, c’est magistral.







Ensuite, petite glace dégustée dans le parc de la colline du charbon à l’extrêmité nord de la Cité. On se promène, ça grimpe, le panorama est à la hauteur.


Un taxi et nous voilà partis du côté de Huhai Lake, un lieu branché en bord de lac.




En fin d’aprem, passage par l’auberge. Niko fait son sac, moi je découvre dans ma boîte mail de nouvelles galères administratives, j’essaie de les gérer au mieux à distance.

On a rendez-vous avec Yuan pour un resto vietnamien à Sanlitun. Repas gargantuesque une nouvelle fois. On rentre à l’auberge, Niko décolle déjà pour la France le lendemain matin. Il n’aura pas vu grand-chose de Beijing mais le devoir l’appelle, et il a quand même eu le temps d’apprécier les changements produits depuis son dernier passage dans la ville six ans plus tôt.

Luce

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