dimanche 17 avril 2011

Chez le coiffeur à Beijing


Yuan se plaignait de sa frange, moi de ma coupe, ni une ni deux, nous sommes allés chez un coiffeur, pas le plus près de chez elle, mais chez son ancien coiffeur. Une dizaine d’employés, beaucoup inoccupés, j’enfile un peignoir, je suis guidée au bac pour le shampoing. Un peu dégueu le bac, disons qu’il reste des cheveux de mon prédécesseur. J'évacue l'idée. Température de l’eau impec. Un puis deux shampoings, tout comme en France.

Cheveux encore dégoulinants, on m’affecte à un coiffeur, jeune mec dans le vent. J’ai expliqué à Yuan ce que je voulais, traduction faite par ses soins, je suis téméraire mais quand même j’aimerais bien qu’il ait compris.

On ne parle pas. Pendant une heure, il attache, coupe, recoupe, observe, dégrade. Du travail méticuleux. Il sèche. Résultat impeccable. Joie. Non seulement il ne m’a pas raté, mais en plus c’est très réussi. Je crois que c’est l’une des premières fois où je n’ai pas envie de me mettre un sac sur la tête en sortant de chez le coiffeur. Pouce relevé, ‘very nice’, j’ai la banane. Je rejoins Yuan, sa coupe courte lui va aussi à merveille.

Un coiffeur me fait la causette en chinois avant que Yuan daigne lui dire que je ne comprends pas, il me complimente. Regain de fémininité après trois semaines et demi de vadrouille, de tee-shirts Queshua et de rotation de fringues ultra limitée.

Vient le temps de passer à la caisse. Yuan m’invite. J’hallucine sur le prix. Les deux coupes pour 40 yuans, moins de 4 euros. Le coiffeur n’est pas cher en Chine, mais là c’est vraiment donné.

Et voilà, c’est ma veine, je tombe sur THE coiffeur, pas cher et intuitif, et il faut qu’il soit à 9000 bornes de chez moi !

Luce

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'adore. Gérald