Je dois donc reprendre le fil de l’histoire à notre arrivée à Irkoutsk, à 09h45 heure locale et donc 04h45 heure de Moscou. Oui, je sais, c’est pas facile de s’y retrouver…une fois sorti de la gare, nous avons pris un taxi en direction de l’auberge de jeunesse Baikaler Hostel, app 11 – Ul Lenina 9. Franchement la ville est attirante et le soleil donne une lumière pareille à celle des sommets de montagnes. C’est un signe. Et ça se confirme, la deuxième auberge de jeunesse réservée par Luce est de qualité, si, si. Clean, staff accueillant, bonne orga. Dommage que l’on y reste pas plus que le temps de récupérer nos billets de train 'Irloutsk-Oulan Bator' envoyés par la poste !
Ben oui, je ne vais pas tout réexpliquer, on a loupé le train à Moscou et donc perdus les billets 'Moscou-Irkoutsk' et on doit filer fissa à Baïkal ayant perdu 2 jours sur le timing initial. Vous suivez ?
Mais de toute façon, à l'auberge 'Baïkaler Hostel', ils n’ont pas reçu nos billets de train.
Il n’y avait pas de signe. C’est reparti.
Le staff nous indique un endroit dans le rez de chaussée d’un hôtel à 2kms de là afin de racheter des billets 'Irkoutsk-Ulan Bator', pour la deuxième fois consécutive. Ce voyage pourrait être une pub militante pour le désordre global, la désorganisation complète, avec le sous-titre possible : ‘Join us to desorganise the world’.
On pourrait aussi faire des mini-épisodes pour les enfants.
Passons.
On a bien trouvé l’agence au RDC de l’hôtel indiqué, acheté de nouveaux billets de train et ainsi augmenté le capital de la RUS Railway. Maintenant, on file vers la gare routière chopé un minibus pour Listvianka.
Luce a réservé un hôtel, le seul du périple, le ‘Baïkal Dream’, je sais ce que vous allez dire : ‘ça, ça pue’. Minute, attendons pour voir.
Nous sommes tous deux estomaqués par cet espace grandiose, cette aire de jeux pour enfants et adultes de 600 kms de longueur. Sur les eaux gelées, voitures jouant le rallye, parcours de golf improvisé, Skidoo, Quad, Hydroglisseur, marcheurs, sculptures de glace, tout est là, aucune règlementation apparente. La seule règle semble celle de se faire plaisir.
Nous décidons d’aller jeter les bagages avant de revenir courir sur ce Baïkal tant imaginé. 2 kms plus haut, nous arrivons au N°69. ‘Baïkal dream’ sans doute. Mais personne. Luce se démène pour trouver quelqu’un, passe au N°65 car le nom de l’hôtel au N°65 est le Baïkal DreamS’ avec S. Un rêve n’est pas des rêves, pensais-je tout bas.
Ben oui, je ne vais pas tout réexpliquer, on a loupé le train à Moscou et donc perdus les billets 'Moscou-Irkoutsk' et on doit filer fissa à Baïkal ayant perdu 2 jours sur le timing initial. Vous suivez ?
Mais de toute façon, à l'auberge 'Baïkaler Hostel', ils n’ont pas reçu nos billets de train.
Il n’y avait pas de signe. C’est reparti.
Le staff nous indique un endroit dans le rez de chaussée d’un hôtel à 2kms de là afin de racheter des billets 'Irkoutsk-Ulan Bator', pour la deuxième fois consécutive. Ce voyage pourrait être une pub militante pour le désordre global, la désorganisation complète, avec le sous-titre possible : ‘Join us to desorganise the world’.
On pourrait aussi faire des mini-épisodes pour les enfants.
Passons.
On a bien trouvé l’agence au RDC de l’hôtel indiqué, acheté de nouveaux billets de train et ainsi augmenté le capital de la RUS Railway. Maintenant, on file vers la gare routière chopé un minibus pour Listvianka.
Luce a réservé un hôtel, le seul du périple, le ‘Baïkal Dream’, je sais ce que vous allez dire : ‘ça, ça pue’. Minute, attendons pour voir.
On trouve le minibus, on part pour LIstvianka, une ville à 70kms d’Irkoutsk, face au lac Baïkal. Le minibus nous dépose à proximité de Ul Tchaiepeva, remontant entre 2 montagnes gorgées de bouleaux et recouvertes de neige.Face au Baïkal. Immense. Recouvert de 1 à 2m de glace. Au loin, derrière ses 100kms de largeur et sur la rive sud, on aperçoit la chaîne de montagne Bouriate ‘Khrebet Khamar Daban’, massive et faisant face comme les Pyrénées Françaises.Et j'ai retrouvé le bateau de Captain Igloo !
Nous sommes tous deux estomaqués par cet espace grandiose, cette aire de jeux pour enfants et adultes de 600 kms de longueur. Sur les eaux gelées, voitures jouant le rallye, parcours de golf improvisé, Skidoo, Quad, Hydroglisseur, marcheurs, sculptures de glace, tout est là, aucune règlementation apparente. La seule règle semble celle de se faire plaisir.
Nous décidons d’aller jeter les bagages avant de revenir courir sur ce Baïkal tant imaginé. 2 kms plus haut, nous arrivons au N°69. ‘Baïkal dream’ sans doute. Mais personne. Luce se démène pour trouver quelqu’un, passe au N°65 car le nom de l’hôtel au N°65 est le Baïkal DreamS’ avec S. Un rêve n’est pas des rêves, pensais-je tout bas.
Et au puis au bout de 30mn, Nicolaï arrive. Il revient du ski. Ok, pas grave. Il nous montre la piaule. Nickel avec vue sur le lac, c’est carrément le top. Puis, il nous parle du prix et là, ça se complique, on part dans un quiproquo hallucinant, dont les meilleurs sketches comiques n’arrivent pas à la cheville. Nicolaï nous parle d’un ‘breakfest’ à 40 euros, on lui dit qu’il y va fort, qu’on se passera du petit déjeuner et qu’on va prendre que la chambre que Luce a déjà payé par Internet. Mais Nicolaï n’a pas internet, etc…etc… 40 euros était bien évidemment le prix de la chambre avec petit déjeuner mais l’hôtel n’était pas le bon. Luce avait réservé au ‘Baïkal DreamS’ au N°65. Une heure plus tard, nous emménageons dans la chambre 8, pourrave, avec vue sur un mur glauque et un accueil détestable, traditionnel. Ca nous ressemble déjà plus.
J’avoue, j’ai un peu craqué, un ‘dream’ de trop.
Nous jetons les sacs et partons courir sur le lac. Et c’est un fait, le Baïkal efface tout, son immensité blanche purge les affronts, donne le sourire et fait plisser les yeux.J’avoue, j’ai un peu craqué, un ‘dream’ de trop.
Sous nos pieds, 1,5m de glace et 2kms d’eau par endroit. Une eau si pure que l’on peut la boire sans la filtrer. 1/5 des réserves mondiales d’eau douce sont là. Mais cet amas de chiffres et les photos ne traduiront rien. A lui seul, il vaut le voyage, il vaut tout ça et bien plus.
Le Baïkal vous attend.
Niko
Le Baïkal vous attend.
Niko
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