Ca y est, nous sommes partis. Séparément. Ma douce et notre enfant avec Aeroflot (je croise les doigts) et moi avec un autre vol KLM qui vient de faire escale à Amsterdam.
Je suis maintenant assis là, siège 19A, entre Captain Igloo et Batonnet de colin qui ronfle comme une baleine.
Batonnet de colin respire très mal et je me plait à penser que c'est parcequ'il est hors de l'eau.
Ainsi, le voyage commence, direction Moscou, et le dépaysement est déjà total, entre le néerlandais du commandant de bord et mes nouveaux compagnons de route. Pour 3h de vol.
Ainsi, si Dieu le veut, si Aeroflot a renouvelé ses appareils et si les Tchétchènes n'ont pas plastiqué l'aéroport, nous pourrons poursuivrenotre route, ma petite famille et moi, en direcion du nuage radioactif de Fukushima, ivres de vodka et des paysages mongoles.
Mais profitons de l'instant présent : je collerai bien une gifle à Batonnet de colin, dont les soubresauts font trembler mon siège.
J'ai peur que dans un manque cruel d'oxygène, il régurgite une paire de dents.
Il est là, la tête penchée, bouche ouverte, comme un poisson mort.
Captain Igloo est plus serein. Ses mains sont comme des battoires et son siège a l'air plus petit que le mien.
Je l'imagine à la proue d'un bateau, sur les eaux glaciales et profondes du Baïkal, à hurler à babord, à tribord, puisque ces 2 mots résument à peu près tout mon vocabulaire maritime.
Quel bonheur d'être à la dérive, ne reconnaissant rien du langage, des gens ou des lieux...
Tiens, je viens de m'apercevoir que Captain Igloo et un jeune homme assis 2 places plus loin ont tous deux un écusson du cercle polaire sur leur veste !!!
Rendez-vous compte : Captain Igloo vient bien du pays des glaces !
Je crois que je vais reprendre une bière.
Ils sont formidables ces russes.
Je crois que je vais dormir un peu. Ma douce a préparé le voyage. Je sais d'avance que ça va être le bordel; je peux dormir tranquille.
à +Je suis maintenant assis là, siège 19A, entre Captain Igloo et Batonnet de colin qui ronfle comme une baleine.
Batonnet de colin respire très mal et je me plait à penser que c'est parcequ'il est hors de l'eau.
Ainsi, le voyage commence, direction Moscou, et le dépaysement est déjà total, entre le néerlandais du commandant de bord et mes nouveaux compagnons de route. Pour 3h de vol.
Ainsi, si Dieu le veut, si Aeroflot a renouvelé ses appareils et si les Tchétchènes n'ont pas plastiqué l'aéroport, nous pourrons poursuivrenotre route, ma petite famille et moi, en direcion du nuage radioactif de Fukushima, ivres de vodka et des paysages mongoles.
Mais profitons de l'instant présent : je collerai bien une gifle à Batonnet de colin, dont les soubresauts font trembler mon siège.
J'ai peur que dans un manque cruel d'oxygène, il régurgite une paire de dents.
Il est là, la tête penchée, bouche ouverte, comme un poisson mort.
Captain Igloo est plus serein. Ses mains sont comme des battoires et son siège a l'air plus petit que le mien.
Je l'imagine à la proue d'un bateau, sur les eaux glaciales et profondes du Baïkal, à hurler à babord, à tribord, puisque ces 2 mots résument à peu près tout mon vocabulaire maritime.
Quel bonheur d'être à la dérive, ne reconnaissant rien du langage, des gens ou des lieux...
Tiens, je viens de m'apercevoir que Captain Igloo et un jeune homme assis 2 places plus loin ont tous deux un écusson du cercle polaire sur leur veste !!!
Rendez-vous compte : Captain Igloo vient bien du pays des glaces !
Je crois que je vais reprendre une bière.
Ils sont formidables ces russes.
Je crois que je vais dormir un peu. Ma douce a préparé le voyage. Je sais d'avance que ça va être le bordel; je peux dormir tranquille.
Niko
sur cette photo, on identifie clairement le batonnet de colin à l'agonie
1 commentaire:
eh bien comment dire??? le goût de l'aventure? soif de surprises? vous etes servis?? vous passez votre tour? c'est mieux en effet.
j'espère que tt va bien se goupiller désormais. je vous souhaite bon voyage. prenez soin de vous. je vous embrasse
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