Bon, j’en vois qui rigole déjà…J’ai demandé à Luce de clore la Russie par un de mes posts. Comment résumer cet épisode Russe ?
Pour moi, l’accueil des étrangers par les Russes n’a pas changé entre 2005 et 2011. Il est à peu près identique à celui d’un nègre dans un bar texan : autorisé par la loi mais à ses dépens.
Comme beaucoup de pays qui ont joué la carte du patriotisme à son extrême, les Russes ont succombé au racisme. Ce pays est dangereux, me disait à l’instant Yric, un Mongole vivant à Ekaterinbourg. Sans doute. On ne nous donne en tous cas pas l’envie d’y rester.
Revenons en détail sur le séjour. Un bref passage à l’auberge TSH de Moscou que vous n’aurez sans doute pas l’occasion de connaître puisque l’autre narcoleptique, après avoir sniffé du cacao et baillé une fois de trop devant la gazinière à 4 feux qui sert de chauffage l’aura éteint accidentellement. De là, l’autre maquerelle en pyjama aura cru bien faire en débranchant son fer à friser, ce qui aura pour inéluctable conséquence de faire exploser le 12 de la rue Baschievsky, expédiant de facto le caca de chat stocké dans la cage d’escalier sur tout le pâté de maison alentour. Explosion qui sera sans doute attribuée à un groupe de Tchéchènes par le FSB toujours enclin à faire éclater la vérité.
Passons, donc.
Le transsibérien. Ah, le transsibérien. Un moment inoubliable, riche de rencontres, de sens ; qu’il est bon de partager cela avec des amis Russes toujours emprunts à une franche rigolade, au podovnista et à son sourire éclatant qui vous accueille aimablement dès le départ. Un train quelque fois un peu brusque mais si vivant. C’est un peu la version du guide Lonely planet Transsibérien 2008. Il faudra d’ailleurs que je fasse un post sur ce guide qui conseille des auberges exceptionnelles.
4 jours donc. Euhhh, c’est un peu long. Dire que j’y suis resté 5 jours d’affilée en 2005 avec 3 Chinois dans mon compartiment. Rien que pour ça, je devrais avoir une médaille.
Et bien cette fois-ci, ‘peanuts’, comprenez, personne, un compartiment à 2. Dingue.
On a pu profiter à fond. Je veux dire, c’était bien quoi. Bon, on a dormi 2h/nuit, mangé des nouilles à l’eau chaude avec une sauce à la viande qui aurait fait fuir une partie de l’Oural si les fenêtres du compartiment avaient pu s’ouvrir, fait caca debout en tongues en essayant de suivre la bascule du train à chaque seconde, et s’être lavé le cul au gant de toilette pendant 4 jours.
Un voyage inoubliable.
Le lac Baïkal vaut le coup. Evitez seulement les hôtels DREAM avec ou sans S.
Allez, dasvidaniya.
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