Home sweet home ?

Bonsoir à tous
et désolée d'avoir fait patienter nos lecteurs devenus vite assidus (et on les en remercie !!).

Nous sommes rentrés en France et avons repris l'un et l'autre le chemin du travail, Niko à Toulouse, moi à Lille.

Le voyage s'est très bien terminé : trois nuits à San Francisco, et le départ pour l'Europe, avec une halte de 24 heures à Londres avant de rentrer en France.


A San Francisco, on n'a pas arrêté de se balader à Chinatown, de prendre le cable-car, le bus, le tramway. On a aussi pris la voiture en soirée pour aller observer San Francisco et le Golden Gate, le point de vue depuis la Coït Tower... On a pris la fameuse et centrale Lombard Street toute serpentée 5virages à 90° (très serrés), celles de la série sur la ville.
On s'est baladé au quartier Haight Ashbury, on est allé voir le musée de la BD (je crois que j'en ai déjà parlé -très chouette-), on s'est promené de bon matin à la forêt Muir, une forêt de sequoias géants et de "red woods", des arbres très hauts perchés. C'était un très bon moment, rassérénant, comme un bon bol d'oxygène avant de rentrer. On a inspiré très fort et on a pris tout ce qu'on pouvait de cette dernière rencontre avec l'éblouissante nature des Etats-Unis d'Amérique.

San Francisco est vraiment très agréable, très européenne, politisée, décontractée, concernée, vivante. Et ces étonnantes pentes! Cela imprime vraiment une touche, un style que Niko avait déjà aperçu, qui ont été tout beaux tout neufs pour moi. Et les nombreux touristes français d'un certain âge qu'on a croisé essentiellement dans le cable-car.

Très bon moment à nouveau mais cette fois, la sensation de fin de voyage qui offre ce sentiment double : l'envie de rentrer au pays pour voir mon neveu, retrouver mon chez moi, de se reposer, de retrouver une stabilité ; la crainte de regagner le courant de la vie, du travail, des gens, et le souhait utopique de se laisser vivre comme cela encore longtemps. A la condition de remballer l'appareil photo et la tenue de touriste qui a la longue pèsent un peu.

On est donc reparti jeudi 25 à 16h50 de l'aéroport de San Francisco et on est arrivé à 11 heures à Londres, vol et décalage horaire compris. Auparavant, on a rendu la voiture après l'avoir soigneusement lavée, décapée et astiquée, avoir fait le plein... pour rien : on a payé mois pour autant, et même un peu plus que ce qu'on avait prévu. Le temps d'un bip sur un code barre dans le parking d'Alamo, et Niko était débité de près de 420 euros de frais d'abandon, taxes... -on avait déjà payé la location elle-même 450 euros-. On avait gardé du liquide, on s'est donc retrouvé comme des cons avec nos 600 dollars!!

du coup, on s'est payé un bon burger à l'aéroport et les derniers cadeaux souvenirs.


A Londres, le lendemain, on a été accueilli par un copain à Niko qu'il avait connu au Japon. Il nous a baladé dans les quartiers moins connus des touristes. Et Niko et moi qui étions déjà allés à Londres avons découvert grâce à lui des aspects vraiment impressionnants et amusants de la ville. On a notamment fait une chouette balade le long de la Tamise et fait la tournée des pubs du vendredi soir avec les costumes cravates juste sortis du boulot, les étudiants... La mixité alcoolisée, un vrai bonheur : chacun, à condition qu'il ait une pinte de bière anglaise à la main bien sûr, discute avec son voisin, bien ou mal habillé, vieux ou jeune. Tout ce beau monde déborde allègrement sur les trottoirs et met une belle cacophonie dans la ville.

Retour en douceur en Europe avant la fièvre du week-end : passage éclair à Lille encore moins long que prévu pour cause de retard à Londres, même pas le temps de déposer mes bagages. Puis changement de gare et trois heures d'un autre train pour Dijon.
A la gare nous attendait ma soeur fraîchement accouchée.

On a pu voir Germain le soir même, et puis le lendemain, on a eu droit au repas de famille dominical. Atterrissage bien accompagné.
Dès le lendemain 15 heures, Niko m'a déposée à la gare pour que je rentre à Lille pour ma rentrée le lundi, lui est allé sur la route de Toulouse pour reprendre ses activités.

Depuis, on se réacclimate à ne plus être ensemble. Après 30 jours de vie plus que commune, ce n'est pas évident.

Bon, j'arrête là pour l'instant.

Encore quelques photos, peut-être quelques sons et vidéos -domaines de Niko dans le voyage- et puis on referme la page des Etats-Unis.

Merci de nous avoir suivis et merci d'avoir partagé ce beau périple avec nous.
Luce