dimanche 10 janvier 2010

samedi 9 janvier 2010

Les métiers 2 - Tanger




Devanture d'une échoppe : les godasses en cuir suspendues




Un peu partout sur les places, les cireurs de godasses en blouse bleu attendent leurs clients, des hommes, exclusivement. A 5 dirhams le travail méticuleux, -10 pour les touristes- (chaussettes et bas de pantalon protégés, un coup de brosse à nettoyer, une première couche de cirage, un coup de brosse pour faire pénétrer le cirage, un deuxième cirage harmonieusement réparti, et puis le coup final de tissu à reluire), les Tangérois sont nombreux à se laisser tenter.












Autre métier encore très présent à Tanger, celui de barbier. J'ai regretté de n'avoir pas été un homme pour me faire raser de près par un spécialiste !
Là aussi, de très nombreux micro-salons de rasage.




De temps en temps, une librairie, petit bouiboui parmi d'autres, avec des montagnes de bouquins et de la papeterie en veux-tu en voilà



Profession : taxi. On les trouve à toute heure du jour et de la nuit, des endroits centraux aux coins les plus reculés, et même le matin de l'Aïd en petite quantité. Les petits taxis bleus qui te transportent où tu veux aller, toi, passager, et pour une bouchée de pain (moyenne de 5 à 10 dirhams par course, moins d'un euro). Je vous le conseille si vous êtes amateur de sensations fortes. Vous pourrez régulièrement revoir tout le film de votre vie. Eprouver pour pas cher la notion d'"inch'allah', le fait de s'en remettre à Dieu, d'être si fatalistes qu'on se dit 'advienne que pourra'. Au volant, ça donne une conduite complètement irresponsable, dangereuse et acrobatique. Les chauffeurs de taxi conduisent trop vite, passent d'une file à une autre sans savoir ce qui arrive en face, et bien sûr, klaxonnent pour prévenir qu'ils passent à un croisement, ou pour engueuler leurs collègues.




Métier : vendeur. On a les marchands de produits de beauté (ci-contre), de sacs et tapis pour touristes, de poissons, de fruits, de fruits secs, de bouteille d'eau, à la sauvette en pleine rue, en boutique de souk ou en boutique de ville moderne, ça n'a rien à voir.















Enfin, on a le musicien du groupe des Fils du détroit, qui joue de la flûte pour la photo sur un air de musique soufie. Pas vraiment authentique aux dires des vrais Tangérois : ce groupe installé dans la kasbah vend du folklore aux touristes, et ne s'en sortent pas mal. Oui, mais même touristique, leur musique est bien, j'ai acheté l'un de leurs CD.

vendredi 8 janvier 2010

Asilah - nord ouest du Maroc (2)






Halles



Eternelle Vache qui rit







Evideur de poiscailles



Sur la plage abandonnée...